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21 avril 2019

Joyeuses Pâques !

Mon poème de Pâques

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Qui sort de l’enfance et se découvre mortel adoucit sa tristesse dans les Pâques

 

Même l’Office des Ténèbres est doux à l’écolier qui n’a pas peur de son église parce qu’il sent qu’elle est une maison et un vaisseau à sa mesure comme à celle du monde

 

Maison où l’on est libre d’entrer ou de sortir

 

Vaisseau du port ou du grand large ou voile blanche à l’horizon

 

Quel voile noir a pu peser si lourd sur la Terre ce vendredi? se demande l’enfant inquiet en entrant dans la nuit épaisse

 

Et quelle est cette attente en ce samedi perplexe jour silencieux sans cloches ?

 

Les voici revenues ce dimanche dans les flocons dans les pétales ou dans la folle joie du fœhn

 

L’enfant anxieux s'éveille alors le cœur délivré parce qu’il entend parler autour de lui en leur concert d’une étrange et prodigieuse victoire sur la mort dont il a vu passer s’étendre et fuir l’ombre provisoire

 

© Éd. Orage-Lagune-Express 2016 pour cette version

Photo : carillon à Porto (photo CC-E)

 

Et en musique, dans la joie de Pâques : Johann Sebastian Bach, l'Oratorio de Pâques.

 

14 avril 2019

Esquisse pour mon poème du dimanche des Rameaux

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L’hiver où nous logions comme des spectres dans la nuée

seul le halo de la bougie tremblant au coin de la chapelle nous donnait corps

 

Maintenant que s’étend l’aube et que se multiplie cette humble flamme avant Pâques

nous trouvons dans les haies cette ramure pour faire signe à celui que nous ne connaissons pas encore

pour qu’il ouvre enfin la lourde porte et nous redonne la clef que nous croyons perdue

 

Derrière elle en attente sourient nos dormants qu’éveillera un jour de liesse cet invincible jour

 

© Éditions Orage-Lagune-Express 2017

 

06 janvier 2019

Mon poème de l'Épiphanie

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D’une nouvelle étoile trois rois se troublent mais sont rassurés

 

Ils marchent vers celui qui vient pour naître habiter le logis des humains puis revenir en gloire à la fin des temps

 

Une mangeoire est le Berceau

 

Gaspard Melchior et Balthazar rejoignent le temps des merveilles

 

Leur étoile n’est pas de ces abominations de la désolation que les savants ravissent avec enthousiasme des ténèbres aux éperviers de leurs calculs

 

Elle est l'étoile de ceux que leur espoir fait rois

 

© Éditions Orage-Lagune-Express et Christian Cottet-Emard

 

Image : Frère Eric de Saussure. L’Adoration des Mages.
Vitrail de l’église de la Réconciliation de Taizé, 1962.